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    Comme chaque année, la Foir’geaulaise organisée par l’UCAI (Union des commerçants, artisans et industriels) s’est déroulée le dimanche de Pentecôte.

    Notre Association tient à être présente sur cette foire : c’est en effet l’occasion de dialoguer avec les visiteurs, particulièrement nombreux cette année, de faire partager nos sujets de recherche, d’indiquer nos prochaines animations, de recueillir les photos, les « souvenirs des gens d’ici » si précieux pour notre association.

    Quatre panneaux avaient été installés autour des thèmes suivants :

    • l’objet de notre association et les travaux de l’an dernier (recensement de la population de 1911, le cadastre ancien, etc..)
    • le programme des 18èmes Journées du Patrimoine de pays et des Moulins prévues les 20 et 21 juin 2015 autour du thème « Saint Fargeau depuis le Moyen Age ».
    • la souscription nationale lancée par la Fondation de France pour aider au financement des travaux de restauration de notre église engagés par la Commune, souscription que notre association s’est engagée à soutenir et animer.
    • notre future exposition « l’histoire de l’école et des écoliers à Saint-Fargeau », expo prévue en novembre 2015.

    Nous pouvons dire modestement que nos projets ont intéressé un grand nombre de nos visiteurs qui apprécient notre travail et attendent nos prochains rendez-vous. Alors à bientôt.

     

    la FOIR'GEAULAISE: compte rendu

    cliquer pour agrandir l'image

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Journées du Patrimoine de Pays et des Moulins les 20 et 21 juin 2015

     

     Journées du Patrimoine de Pays et des Moulins 2015 cliquer sur l'image

     

     Chaque année, nous vous invitons à découvrir notre ville sous un aspect insolite, quelquefois inattendu. Après les deux dernières éditions

    - en 2013 itinéraire autour du thème « le patrimoine rond »

    - en 2014 "lecture des façades de nos maisons".

     

    A l’occasion des 18èmes Journées Nationales du Patrimoine de Pays et des Moulins

    L’Association Histoire et Patrimoine de Saint-Fargeau

     a le plaisir de vous inviter  à participer

     

    à un TOUR DE VILLE commenté : SAINT FARGEAU DEPUIS LE MOYEN AGE

     

     Rendez-vous au pied du château,

    les samedi et dimanche 20 et 21 juin 2015 à 14 h 30.

    (Renseignements au 06.89.38.39.22 ou histoirepatrimoine.stfargeau@orange.fr)

    En souhaitant vivement  vous  rencontrer à cette occasion.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Thème de l'exposition 2015

    nos écoliers en 1939 ou 1940

     

    Le thème retenu cette année pour cette exposition est « l’histoire de l’école et les écoliers à Saint Fargeau et Septfonds »

    Nous présenterons nos travaux de recherche courant novembre à l’Accueil touristique de St Fargeau.

    Les adhérents qui souhaitent participer aux travaux de recherche pourront nous rencontrer lors de notre prochaine réunion de travail. Ils y seront les bienvenus et chaleureusement accueillis.

    Les dates de nos réunions  seront communiquées via ce blog.

    A bientôt donc.

     

     


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  • Le site des archives départementales de l'Yonne  permet de consulter les actes d'état civil de 1597 à 1905. Pour la période plus récente, pas encore numérisée et qui n'est pas dans le domaine public, il faut consulter les registres, en mairie, ou aux archives départementales à Auxerre.

    Les recensements permettent de connaître tous les habitants, mais leur consultation est difficile. Le tableau que nous avons créé à partir du recensement 1911 permet de les retrouver très facilement.


    Un tableau alphabétique (exemple partiel ci-dessous) permet de repérer le nom des familles représentées en 1911 à St-Fargeau.

    (cliquer sur l'image pour l'agrandir)

    recensement

    Attention au fait que le recensement 1911 ne prend en compte que le nom du mari et jamais le nom de jeune fille. Autre manquement: ne sont recensés à St-Fargeau que les résidents permanents. Beaucoup de "notables", n'y ayant qu'une résidence secondaire sont recensés ailleurs (souvent à Paris) et n'apparaissent pas. De plus des erreurs d'orthographe de noms sont possibles, du fait du recenseur ou de difficultés à déchiffrer le texte original.
    Si le nom recherché apparait dans le tableau alphabétique, on peut retrouver les membres de la famille, avec leurs prénom, année et lieu de naissance, statut dans la famille, profession, tels qu'ils apparaissent dans le recensement 1911.

    (cliquer sur l'image pour l'agrandir)

    recensement


    Vous pourrez ensuite poursuivre la recherche généalogique d'un individu à partir de son année de naissance, en consultant les archives numérisées de son lieu de naissance.
    Pour l'Yonne: cliquer sur ce lien
    On choisit alors le registre à consulter: "Type d'acte = naissance N" pour la période incluant l'année de naissance. Puis le travail plus difficile commence, lecture page par page, en jouant sur le zoom. Rechercher d'abord, en fin d'année, un éventuel état récapitulatif qui facilite grandement la recherche. Dans certains cas, les naissances N, décès S, mariages M, sont dans le même registre ce qui complique le travail. Faire attention au fait que les registres Septfonds (St-Fargeau) sont mélangés avec les registres St-Fargeau (Yonne)
    On peut également atteindre les fonds des autres communes de l'Yonne, ainsi que, sur leur site particulier, la plupart des autres départements. Certains ne sont cependant pas encore numérisés, tel le Loiret d'où provient un certain nombre de Fargeaulais.
    Le recensement est intéressant également par les renseignements complémentaires qui figurent. Ceux-ci sont bien détaillés sur Septfonds: Lieu-dit précis, profession, employeur. Sur St-Fargeau, on doit se contenter d'une indication vague de quartier, les femmes sont la plupart du temps considérées "sans profession" et le statut d'employé ou d'employeur, irrégulièrement mentionné.
    D'autre recensements sont accessibles, 1836, 1851, 1872,1901, 1906 sur le site des archives en ligne ci-dessus, mais ils ne sont consultables que sous leur forme originale, sans module de recherche. Les passionnés pourront s'y lancer et éventuellement nous apporter leur contribution; Par exemple en 1851:

    (cliquer sur l'image pour l'agrandir)

    recensement

     

     N'hésitez pas à nous contacter pour nous demander de rechercher un nom de famille qui vous intéresse et nous vous transmettrons les données correspondantes du recensement 1911, à partir desquelles vous pourrez poursuivre vos recherches.

    Rubrique : " Rejoignez-nous" / " Nous  contacter "

    En précisant votre question et en indiquant votre e-mail

    ou par mail directement à histoirepatrimoine.stfargeau@orange.fr

     

    Claude Lesire

     

     

     


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    RESTAURATION DES CHARPENTES ET DES COUVERTURES DE L’ÉGLISE SAINT FERREOL :

    Comme annoncé précédemment, les travaux de restauration décidés par la Commune sont à présent lancés. La Fondation du Patrimoine soutient cette restauration de patrimoine public et lance une souscription ouverte à tous, particuliers, entreprises, associations.

    Notre Association est associée à cette souscription et en assure la promotion. L’Académicien Jean d’Ormesson soutient personnellement cette restauration.

    Nous vous invitons à vous y associer, à nos côtés. Pour ce faire, vous découvrirez le bon de souscription en allant sur le site de la Fondation du patrimoine .

    Ainsi vous participerez activement à la sauvegarde de notre patrimoine commun, au maintien des métiers donc des emplois liés au patrimoine, à la transmission des savoir-faire. En contrepartie, vous pourrez bénéficier, suivant votre situation, d’une déduction fiscale.

    N’hésitez pas à partager ces informations, à intéresser vos amis, vos relations professionnelles, au patrimoine de nos villes et villages. Nous comptons sur vous pour faire connaître cette souscription.

                       

               (  cliquer sur les images pour les agrandir)

     

     Lancement de la Souscription pour l' église

     Lancement de la Souscription pour l' église

     

     


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    Comme nous nous y étions engagés, notre Association a recueilli les informations relatives à l’étude menée par la Fédération des Eaux de Puisaye à Toucy et l’Agence de l’Eau de Seine- Normandie.

    Vous pouvez consulter utilement le PLAN TERRITORIAL d‘ACTIONS PRIORITAIRES (ou PTAP) de Seine Amont 2013-2019, Unité hydrographique du Loing, en cliquant sur  LOING-Agence de l’Eau Seine Normandie .

    Dans le cadre de ce plan, un diagnostic des améliorations à apporter a été établi l’an dernier par la Fédération des Eaux de Puisaye. En 2015 l’étude des travaux proprement dite a été confiée à un Cabinet spécialisé.

    Notre Association a demandé à la Fédération des Eaux de Puisaye à participer au Comité de Suivi qui sera mis en place. Nous vous tiendrons informés de l’évolution de cette étude.

     

     

     


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    Mars 2015 : Lancement de la souscription de la Fondation du Patrimoine pour la restauration de l’église St Férréol de St Fargeau: c'est parti!

     

    10 Avril 2015 : Assemblée générale des Adhérents en Mairie à 16h30.

     

    24 mai 2015 : "La Foirgeaulaise" : Cette foire, organisée par l’Union des Commerçants, artisans et industriels, se tient chaque année le dimanche de la Pentecôte et anime largement notre ville.

    Comme l’an passé, nous serons présents et vous pourrez nous retrouver, sur notre stand, le dimanche 24 mai 2015. Alors, à bientôt …

     

    20 et 21 Juin 2015 : Journées du Patrimoine de Pays et des Moulins .  Rendez-vous devant l'Office de tourisme à 14h30 pour un TOUR DE VILLE : SAINT FARGEAU DEPUIS LE MOYEN AGE.

     

    Novembre 2015 : Exposition à l'Accueil touristique de St Fargeau.

     

     

     

     


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  • Comme annoncé dans notre page d’accueil, nous voulons mettre en avant les recherches faites il y a quelques années par l’association « Le Puisayen ».

    En relation avec le « thème de l’eau » développé dans l’une de nos rubriques, nous avons pensé intéressant de nous pencher sur l’article « le flottage du bois » paru dans le magazine « le Puisayen ».

    *****************

     

    Projet de canal de Saint-Fargeau à Rogny, étude présentée en 1929 par M. Louis Montassier

    à la Société des Sciences historiques et naturelles de l'Yonne

    Texte intégral de cette étude reproduite dans Le Puisayen n°136 de novembre 1986,

    sans ajout ni modification, sauf correction de deux fautes typographiques : longueur, mécaniques

     

    FLOTTAGE DES BOIS DE SAINT-FARGEAU A ROGNY

    ET CANAL DE SAINT-FARGEAU

           Dans une étude précédente : Saint-Fargeau et le pays de Puisaye au XVIIe siècle, j'ai dit que l'idée du flottage à bûches perdues des bois de la Puisaye avait été émise au commencement du XVIIIe siècle, par le Sieur de Masingi, intendant à Saint-Fargeau du duc de Lauzun. Les améliorations nécessaires au cours du Loing et du Bourdon, furent réalisées peu après, et le flottage put commencer en 1754. Il dura exactement cent ans, ne devant cesser qu'en 1854.

           Une société, dite du "Commerce des bois", s'était formée pour faire exécuter le flottage. Il aurait été intéressant de suivre cette société, depuis son origine jusqu'à sa disparition ; mais un auto-dafé des archives qu'elle avait laissées, nous empêche, à notre grand regret, d'en faire l'historique. J'ai appris, -toutefois, que les derniers administrateurs, à Saint-Fargeau, furent MM. Galon et Bergery.

           Dans le premier quart du XIXe siècle, ce système de flottage parut insuffisant pour assurer le transport des bois de la Puisaye, transport qui se faisait presque en totalité en direction de Paris. L'idée vint alors à quelques propriétaires du pays de faire creuser un canal qui, partant de Saint-Fargeau, aurait rejoint le canal de Briare, à Rogny ou aux environs.

           Les raisons qui militaient en faveur de ce canal étaient nombreuses et de valeur.

           Déjà au temps de Mlle de Montpensier, il avait été décidé qu'un canal serait creusé de Saint-Fargeau à Rogny. Des objections ayant été faites à ce projet par les officiers de Mlle, les intéressés (sic) au canal, répondirent :

           "Il est nécessaire, pour la perfection du canal, de communication des rivières de Loyre et de Seyne qui se fait pour l'utilité publique de tirer un canal de la rivière du Loin, à prendre un peu en-dessus du moulin Ragon (7) qui est au-dessous de Saint-Fargeau, lequel canal aura dix-huit pieds de large sur quatre pieds de profond et sera conduit de niveau dans l'étendue d'environ douze lieues, lequel tant s'en faut qu'il puisse incommoder la ville de Saint-Fargeau qu'au contraire il apportera de grandes commodités dans tout le duché par la facilité qu'il donnera du transport des marchandises d'iceluy jusque à Paris et particulièrement du poisson et du bois..................................................

            "On dédommagera tous les particuliers desquels on prendrait les héritages et on fera la quantité de ponts sur iceluy canal suffisante pour n'apporter aucune incommodité au public"

    (7) Moulin dont les bâtiments existent encore à un kilomètre de Saint-Fargeau.

     

            Il s'agissait, en somme, plutôt d'un canal d'alimentation que de navigation. La largeur prévue, dix-huit pieds, ne permettait pas le passage de bateaux d'un tonnage même moyen. L'idée fut, néanmoins, suivie et aboutît au creusement de la rigole de Saint-Privé.

           Au XIXe siècle, il fut de nouveau question du canal de Saint-Fargeau.

           Dès 1824, une délibération du Conseil municipal de Saint-Fargeau fit ressortir les avantages que cette ville, ainsi que Bléneau, Saint-Sauveur, Toucy retireraient de ce canal et montra la facilité des moyens de construction et d'alimentation de la nouvelle voie d'eau.

           En 1839, le Conseil général de l'Yonne donna un avis favorable à la prompte exécution des travaux.

           Les initiateurs reçurent l'avis de l'appui moral donné à leur entreprise par les propriétaires du canal de Briare.

           Un ingénieur de talent, M. Jodot, fut choisi par une commission formée, pour étudier l'utilité du canal au point de vue commercial et la possibilité de son exécution, au point de vue technique et financier.

           M. Jodot, après avoir exploré le pays, établit un projet sur les bases suivantes :

          La première section du canal, de Saint-Fargeau à Saint-Privé, devait suivre le bas du coteau sur la rive gauche du Loing, ce qui était moins nuisible aux prairies et permettait de conserver presque toutes les usines existantes sur la rivière.

           A Saint-Privé, on avait le choix entre deux tracés : un, suivant la vallée du Loing jusqu'à Rogny; un autre, utilisant la rigole de Saint-Privé jusqu'au bief du point de partage du canal de Briare.

           C'est ce dernier tracé qui fut adopté parce qu'il ne donnait lieu qu'à des terrassements restreints, ceux nécessités par l'agrandissement de la Rigole, et qu'il ne nécessitait que deux écluses sur une longueur de 17.559 mètres, tandis que par la vallée du Loing, il eût été nécessaire de faire au moins huit écluses, d'établir des chemins de halage et contre-halage et d'indemniser les propriétaires des usines qu'on était obligé de supprimer.

           La prise d'eau du nouveau canal devait être établie à Saint-Fargeau, en aval du moulin de l'Arche, dans les jardins et prés dits de la Grand'Planche, au confluent du Loing et du Bourdon. Il devait être creusé un bassin servant de port de 100X40 m. Le tracé du canal se dirigeait en ligne droite sur le moulin. La voie d'eau allait ensuite sur Saint-Privé qu'elle atteignait après un parcours de 7.514 mètres et l'établissement de huit écluses. Des ponts, dont quatre fixes et un pont-levis en face de l'usine à fer de la Forge, auraient été construits ainsi qu'une vanne de décharge à Saint-Fargeau et des maisons éclusières.

           Sur la partie du parcours empruntant le lit de la rigole, il devait y avoir deux écluses, deux ponts-levis, quinze ponts fixes, vannes de décharges et maisons éclusières.

           Il serait acquis, pour le service du canal, les étangs de Moutiers, Naiseau, Bourdon et Charmois.

           Le devis estimatif évaluait la dépense à la somme totale de 2.521.877 francs 49, se décomposant ainsi :

                Canal de Saint-Fargeau à Saint-Privé . . . . . .  987.971 99

                Travaux d'amélioration aux étangs acquis . . .   152.995 35

                Canal empruntant la rigole de Saint-Privé . . .   831.101 28

                Acquisition de la rigole et des étangs . . . . . . .  549.808 87

                            TOTAL des dépenses . . . . . . . . . . . . .       2.524.877 49

     

           De sérieuses recherches furent faites pour évaluer la quantité des marchandises pouvant prendre la voie du canal. On en évalua le chiffre annuel à 18.338 tonnes pour les marchandises transportées au début, ce qui, d'après le tarif proposé, donnerait un produit brut de 92.000 francs, mais ces transports étaient évalués devoir s'élever un jour à 40.000 tonnes, donnant un produit d'environ 200.000 francs.

     

           Les propriétaires intéressés, le commerce, la municipalité de Saint-Fargeau, dans un rapport très documenté, firent ressortir l'importance de l'exécution du canal pour Saint-Fargeau et la région. On fit voir que le canal attirerait à lui, pour les diriger sur Paris, Orléans, Nevers, les produits dans un rayon de neuf lieues de Saint-Fargeau (ce qui me paraît un peu exagéré) et provenant de Lavau, Arquian, de Treigny, Saint-Sauveur, Toucy, Villiers-Saint-Benoît, Mézilles, Tannerre, etc. Ces dernières localités expédiaient, à cette époque, leurs bois de moule à l'Yonne par le ruisseau de Fouronnes, leurs charbons et charpentes à l'Yonne, directement.

           Il est certain que l'établissement du canal aurait donné le moyen de conduire, à Paris, les menus bois et les fagots et bourrées qui étaient, à l'époque, sans aucune valeur à cause des frais de transport ; en outre, les écorces, planches, échalas, merrains pourraient être fabriqués en beaucoup plus grande quantité. Il était également à prévoir que des scieries mécaniques, des chantiers de contruction de bateaux pourraient s'établir à Saint-Fargeau où il se trouvait en abondance une matière première de qualité excellente ; il existait déjà dans la ville, de petites industries : deux clouteries, trois tanneries, trois moulins à tan, deux moulins à farine, une teinturerie, des métiers pour le tissage et le foulage des serges, toutes industries susceptibles de prendre de l'extension.

           Les difficultés se présentèrent, et grandes, quand on aborda la partie financière du projet.

           On ne put dissimuler que, pendant les premières années, au moins, les produits du canal ne seraient pas suffisants pour servir l'intérêt légal de 5 % à la totalité de la mise de fonds. On émit timidement le vœu que les propriétaires intéressés pussent s'entendre pour assurer aux capitalistes non seulement sûreté pour leurs avances, mais aussi pour l'intérêt.

           Ce fut là la pierre d'achoppement du projet. Les propriétaires, timorés et méfiants, en bons Français qu'ils étaient, firent la sourde oreille aux propositions qui leur furent faites. Le gouvernement ne prêta pas non plus le concours sur lequel on avait compté et le combat cessa faute de combattants. Il faut encore ajouter comme une cause probable de l'échec du projet, le fait que la construction des chemins de fer était déjà amorcée en France, ce qui a pu faire craindre que le rail n'arrivât à tuer complètement les transports par eau.

           Le dossier de l'affaire fut remis à Me Jacquemier, notaire à Saint-Fargeau ; il passa ensuite aux archives du château de Saint-Fargeau, dont le propriétaire, M. Le marquis de Boisgelin, pair de France, avait été un des plus ardents partisans de l'œuvre projetée.

     

    OUVRAGES CONSULTÉS POUR CES DEUX ÉTUDES

           Lére-Gigun, ingénieur des Ponts et Chaussées. Cosnier et les origines du canal de Briare

           Archives du Château et de la Ville de Saint-Fargeau.

           Jodot, ingénieur civil. Rapport lithographié.

           Rapport manuscrit très documenté (anonyme).

           Statistique de la navigation des canaux de Briare et du Loing, établie par M. Mabilleau, ingénieur en chef des Travaux publics à Nevers.

     

    Yves Rousselet

     - Ces archives sont la propriété de l'association "Le Puisayen" elles ne doivent pas être reproduites sans autorisation -

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • TRAVAUX DE RESTAURATION DE L’ÉGLISE

     

    COMPTE-RENDU DE RÉUNION DE CHANTIER transmis aux seuls Membres du Conseil d’administration

    Le 29 janvier 2015 à 9 heures : pluie froide et vent fraîchissant, ce que l'on nomme "temps de chien". Rencontré Herve Sustrac, participant tout indiqué à double titre : invité par Rousseau et membre de notre association. Absence de Mireille Gelmi.

      Étaientprésents :

    Bruno Decaris : architecte.
    Eric Rousseau : adjoint au maire chargé des travaux.
    Francis Ballut : directeur technique ville de Saint-Fargeau.
    Entreprise de charpenterie Dulion : deux compagnons.
    Entreprise de maçonnerie SNTR : un représentant de la direction.
    Entreprise de couverture : un représentant.

    Association Histoire et Patrimoine de Saint-Fargeau : Hervé Sustrac, Jean-Marie Vernhes.

    Avant la réunion, en aparté Herve S. et moi-même exposons à Bruno Decaris quel sera le rôle de notre association dans le "faire savoir" de l'opération de restauration entreprise par la municipalité de Saint-Fargeau, d'une part et dans le lancement et l'accompagnement de la souscription en appui de la Fondation du Patrimoine, d'autre part.


    Bruno Decaris nous répond par une description, à gros traits, de la situation actuelle en France quant au maintien du patrimoine national : baisse des crédits d'année en année qui occasionne une raréfaction des commandes auprès des entreprises spécialisées. Certaines entreprises sont ou seront en difficulté, certaines devront licencier ou pire encore déposer leur bilan.

     

    Les conséquences sont d'abord d'ordre économique et ensuite social. Les compagnons qui se retrouvent et se retrouveront sans activité sont porteurs d'un savoir-faire qui est le résultat d'un apprentissage théorique, lié à une expérience professionnelle longue. D'autre part dans les équipes qui se forment dans les entreprises l'expérience n'est pas seulement faite de ce que chacun sait faire : mais aussi et surtout de ce que tous savent faire ensemble, en équipe. Il y a les anciens compagnons qui travaillent avec les nouveaux compagnons d'où un échange permanent de savoirs et de « tours de mains ». C'est ainsi que s'enrichissent les savoirs en évoluant et se transmettant, dans l’action.

     

    Pour terminer son propos Bruno Decaris évoque les politiques culturelles qui sont menées par des ministres, davantage dans le court terme et la recherche d'une valorisation de leur image, que dans le moyen-long terme qui devrait être la vision d'un ministère qui intervient sur la valorisation du patrimoine et forcément son maintien. Sachant que le patrimoine exceptionnel de notre pays contribue par son renom à attirer de nombreux visiteurs, touristes de nombreux pays. Notre patrimoine valorisé rend plus attractifs nos villes, villages, campagnes et favorise le développement économique de notre pays.


    Nous escaladons l'échafaudage en empruntant l'accès aménagé au chevet de l'église, tout le monde se retrouve sous la charpente que recouvre une bâche translucide ce qui met singulièrement en relief et en valeur l'assemblage des poutres qui forment la charpente. (photos)


    C'est l'architecte Brunu Decaris qui mène la réunion, les représentants des entreprises font valoir leurs points de vue et répondent aux remarques qui concernent quelques dysfonctionnements : il s'est agi notamment du bâchage et de la protection du chantier, rendue aléatoire par l'importance des précipitations récentes. Il aurait été possible d'adopter un système de protection dit : "en parapluie". Procédé assez coûteux mais qui permet de gagner du temps et de la sécurité par rapport au bâchage.

    Au cours des échanges l'architecte définit ou redéfinit le rôle de chaque intervenant et insiste sur la synchronisation des tâches en précisant le calendrier. Parfois il faut arbitrer entre les différentes manières d’envisager le déroulement des opérations. La pose des lattes est affaire du couvreur qui intervient après le charpentier, lequel est tributaire du maçon qui restaure en premier la partie supérieure des murs sur lesquels sont appuyées les poutres sablières. Ceci étant les tâches de chacun sont réalisables séparément et parfois aussi conjointement, mais toujours dans un ordre logique. La cohésion est indispensable entre les équipes. Il faut savoir que chaque entreprise a ainsi plusieurs chantiers en cours, ce qui lui permet de conserver une certaine productivité, en revanche il lui faut choisir d'envoyer la bonne équipe au bon moment sur chaque chantier. Il s’agit d’un difficile travail de logistique. 

    Sur le choix des tuiles ceci : un fabricant aura été choisi à partir de sa capacité à réaliser un produit homogène, conforme en termes de qualité et de coloris à un cahier des charges précis. La société Aléonard aura remporté le marché sur ces critères. Aléonard a confectionné des tuiles dans une série spéciale dédiée à l'église de Saint-Fargeau. Cette entreprise aura réussi à reproduire la couleur des tuiles de notre Puisaye. En effet la couleur des tuiles produites, au cours des siècles passés, par les nombreuses tuileries présentes en Puisaye est assez différente de ce que l'on trouve ailleurs dans le département de l'Yonne. 

     

    Redescendu sur terre, chacun vaque à ses affaires.

     

    Jean-Marie VERNHES 

    Le 31.01.2015

     

     


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    Lors de la visite notre expo à l'Office du Tourisme, les enfants ont été touchés par les lettres des soldats et ont voulu se mettre à leur place et en écrire comme s'ils étaient sur le front.

    Lettre rédigée par Alexiane

    Le 15 décembre 1914,

    Chère mamie,

    A l'heure où je te parle, je suis dans mon lit inconfortable ; je pense beaucoup à toi. Je vois des gens mourir toute la journée, mais si je ne veux pas combattre comme mon ami, je vais mourir. Je n'ai pas envie de mourir.

    A chaque minute qui passe, je pense à vous et à mon ami, qui est mort hier parce qu'il ne voulait pas combattre. Le patron l’a tué, après je suis allé au combat ; j'ai vu plein de cadavres et de gens blessés sur les champs de bataille.

    Peut-être à bientôt.
                                                                       

     

        Lettre rédigée par Arthur

    A Gurgy, le 16 décembre 1917,

    Ma chère Maria,

    Tu me manques énormément et j'espère te revoir bientôt. Je t'écris cette lettre parce que tu m'as répondu pour les autres. Les arbres regorgent de corbeaux, l'herbe qu'il y avait n'est plus là et je suis fatigué. Je suis dans les tranchées à te penser morte ou à penser ne plus jamais te revoir.

    Dans les tranchées, on est protégé des soldats coriaces, mais pas toujours. Comme je ne peux plus me raser, j'ai une longue barbe et l'eau est tellement rare qu'il n'y en a presque plus. Il n'y a plus beaucoup de soldats, voire presque pas. Il y a des morts qui sont soit morts à la guerre, soit morts exécutés par le chef.

    J'espère que nos enfants Chloé et Nicolas vont bien et toi aussi.

    Mille tendres baisers, ma belle.

    Jean, ton mari qui t'aime
                                                                    

      Lettre rédigée par Enzo

    A Paris, le 21 octobre 1914,

    Mes parents,

    Alors que je suis à la guerre, je vais vous écrire tous les moments qui se passent, et si je ne vous écris plus, c’est que je serais mort.

    Je suis dans les tranchées : on est en train de nous préparer pour la guerre.  Je sais qu’il va y avoir des ravages, des morts et plein de sang. Je ne sais pas si on va perdre : en tous cas, j'espère que je vais revenir.

    La guerre est affreuse. Les lits ne sont pas confortables. Mon meilleur ami est mort. Je ne sais plus quoi faire. Les ennemis vont prendre du terrain : on se fait envahir. On a appelé les chars d'assaut ; grâce à ses engins, on a repris la main et on va gagner.
                                                                                          

     Lettre rédigée par Estelle

    Chère Coline,

    Je suis à la guerre depuis 2 ans. Il y avait un beau paysage qui s'est transformé en champ de guerre. Les bombes éclatent de partout. Il y a des fusils. Plein d'hommes sont morts, la plupart étaient mes amis.

    J'ai été touché à la jambe gauche ; le patron m’a dit de me reposer pour mieux guérir et je n’ai pas pu combattre pendant un certain temps. Mais maintenant, ça va mieux : ne t'inquiète pas.

    Je prends de tes nouvelles pour savoir si tu vas bien, parce que moi, non. Mon lit est dur, on mange du potage qui n’est pas bon .Une fois, pendant une semaine, on a mangé des pommes de terre. Je dois te laisser.

    Bisous, mon amour.

    Ton Jean

     Lettre rédigée par Jules

    A Paris, le 5 octobre 1917,

    Chers parents,

    Je suis dans les tranchées. L'eau manque énormément. Je sais que la mort est proche. Nous n'avons plus beaucoup de munitions. Il me manque une jambe, mais tout va bien. Un compagnon est mort aujourd'hui : c'était la seule personne qui m'appréciait dans le régiment. Je serais l'homme le plus content si la guerre cessait enfin. J'espère vous revoir un jour. Je vous aime.

     Lettre rédigée par Lana

    A Paris, le 4 août 1918,

    Mes chers garçons,

    La bataille est rude, longue, sans merci. Il y a peu d'eau pour se raser, se laver ou boire. C'est bizarre, je ne l'avais pas remarqué avant. Je me sens un peu mieux. Les Allemands commencent à céder, surtout depuis qu'on a les chars d'assaut .Si je reste en vie, je vous en montrerais un.

    Dommage que je n'ai pas pu être là pour vos anniversaires : je suis terriblement déçu. Vous me manquez. José, mon ami, a trouvé la mort : un obus l'a décapité. Moi, avec mon poignet à moitié détruit, ça peut aller.

    Les garçons, rassurez les femmes pour moi, merci.

    Je vous aime. Bonne et douce nuit.

    Jean Giono

     Lettre rédigée par Léo et Téo

    A Saint Fargeau, le 15 décembre 1917,

    Cher Elzéard Bouffier,

    Cela fait 3 ans que je combats jour et nuit. Il y a plein de morts sur le champ de bataille. On communique avec des téléphones dans les tranchées. Nous n'avons plus beaucoup d'armes ni de munitions. On n’a pas beaucoup de nourriture ni d'eau pour nous raser et pour boire. On récite des prières dans nos lits de paille inconfortables. J'espère que tu n'es pas mort.

    Bisous à tout le monde.

     Lettre rédigée par Louise

    A Paris, le 21 octobre 1917,

    Chers parents,

    A l'heure où je vous écris, je suis dans les tranchées, dans mon lit de paille, en train de réciter une prière. Depuis que nous sommes arrivés, le paysage a changé. Maintenant il est désert et tout plein de sang et d'hommes morts. Hier, il y a eu 29 grosses explosions. Tous les jours, je vois beaucoup de gens mourir sur le champ de bataille.

    Les Allemands commencent à prendre de l'avance mais nous ne nous laissons pas faire. Il y a de moins en moins d'armes, d'hommes et de provisions. Hier, un de mes bons amis a refusé de partir au combat, et il a été fusillé.

    Le soir, les corvées sont de plus en plus difficiles. Les lits dans les tranchées sont inconfortables, contrairement à la maison. J'ai hâte de retrouver mon lit bien chaud et plus confortable.

    Mais avant tout, je vous aime fort, et en écrivant cette lettre, je pleure.

    Je vous aime.

    Votre fils Auguste

    Pour Pierrette et Jean

     Lettre rédigée par Malaury

    Ma chère sœur d'amour,

    Tu me manques à chaque minute qui passe. Dis à ton fils qu’il n’aille pas à la guerre ; c'est l'enfer. Tu ne peux pas te laver, tu ne peux pas te raser : on sent mauvais. En plus, je suis dans les tranchées, il n’y a plus d'eau, on dort par terre. Tout le monde est terrorisé. On n'a plus du tout d'armes. Je suis touché au bras : j'ai très mal. Aussi, je ne sais pas si on va se revoir. Il fait très froid, je suis très malade.

    Je t'aime.

    A bientôt ou à jamais.

    Patrick

     Lettre rédigée par Mary

    A Verdun, le 19 janvier 1915,

    Pour Mme ………. Claudine

    Bonjour chère Tante,

    Cela fait déjà un an que la guerre a commencé. Je suis épuisé, je suis blessé à la jambe gauche. On combat à Verdun. J'ai perdu des amis, il ne m'en reste qu’un qui est lui aussi blessé à la jambe. Je suis dans les tranchées, je commence déjà à en avoir marre. Il y a des morts partout autour de moi. On ne peut pas se laver, ni se raser. J'espère que l'on va se revoir un jour. Il faut que je retourne combattre. Passe le bonjour à Tonton.

    Bisous.

     Lettre rédigée par Marylou

    Chère Elisabeth,

    Ma bien-aimée, quand je suis parti, tu me manquais déjà. A l'heure où je te parle, je suis contre un arbre écrivant la lettre. Aujourd'hui, je me suis fait tirer une balle dans la jambe droite. Ne t'inquiète pas, je vais très bien.

    C'est cruel ici ! Il y a du sang partout. Demain, nous partons pour Verdun. Hier, le général nous l'a annoncé.

    Ici la nourriture n'est pas délicieuse. Ils nous servent de la bouillie et des légumes à l'eau. J'espère que la guerre se terminera bientôt.

    Hier, mon ami François s'est donné la mort. On l'a cherché partout dans le camp. On ne l'a pas trouvé. Mais un de mes compagnons a trouvé son cadavre pendu à un arbre. Son frère Raymond n'a pas dormi de la nuit.

    J'espère vous revoir bientôt.

    Dis aux enfants que je les aime.

    Et mille tendres baisers pour toi.

    Ton époux, Jean

     Lettre rédigée par Ornella

    Chère Maria,

    Ici, c'est horrible ; il n'y a plus de flaques d'eau mais des flaques de sang. Ce matin, j'ai été touché au ventre ; je ne sais pas si je m'en sortirais. C'est pour ça que je t'écris. J'espère revenir en vie et partir d'ici, car ici, on ne se lave pas, on ne se rase pas et on ne mange pas à notre faim. Dans les tranchées, il n'y a rien. Jacques, mon ami, s'est donné la mort : il en avait marre. Et hier, François ne voulait pas aller combattre, alors le chef l'a attaché et l'a tué.

    Mais surtout ne t'inquiète pas, nous gagnerons.

    Je t'aime.

    Jean

     Lettre rédigée par Philippe

    Mon cher Elzéard BOUFFIER,

    A l'heure où je t'écris, je suis à la guerre, dans les tranchées de Verdun. J'espère que tu vas bien et que tu as continué ton projet de planter des arbres. J'espère qu'on va bientôt se revoir et que la guerre sera bientôt finie.

    Je pense que tu n'es pas mort, mais j'ai un doute car je vois trop de personnes mourir sur le champ de bataille pour imaginer que tu es encore en vie. Ce n'est pas comme chez toi, très calme, c'est plutôt très bruyant à cause des coups de feu et des explosions. Là-bas, c'est horrible et terrifiant !

    Mon meilleur ami s'est fait fusiller car il ne voulait pas aller combattre. On ne mange jamais à notre faim. Des fois, on a de la soupe ou des bouts de viande sèche, ou alors, on n’a rien du tout. Les conditions de vie sont horribles : j'ai un lit de paille, très peu d’eau, donc je ne peux pas me laver ni me raser. Je dois combattre du matin au soir devant tout un désastre. Même des enfants y sont.

    La guerre a abîmé tout le paysage. Au lieu d’un beau ciel bleu, c’est un ciel tout gris. J’en ai marre, j’aimerais que ça s’arrête, mais si je me rebelle, je vais me faire fusiller.

    Jean GIONO , ton ami le promeneur.

     

     Lettre rédigée par Quentin

    Chers Parents,

    Aujourd'hui, le 12 décembre 1917, je suis à la guerre. J'espère que vous allez bien ; moi, ça ne va pas très bien. On ne peut pas se raser et on ne peut pas prendre de douche. Cette guerre est sans merci. Nous sommes dans les tranchées. Des hommes ne veulent pas sortir de peur de mourir. Nous sommes à Verdun. Tout le monde combat jour et nuit. Je ne supporte plus tous ces morts. J'espère que la guerre va bientôt se terminer.

    Quentin

     Lettre rédigée par Samuel

    Cher Elzéard Boufier,

    On m’a pris pour faire la guerre. J'espère que vous allez bien, vous et vos animaux.

    Je vois des gens tués au combat ou exécutés par le général. La vie est dure : je ne peux pas me raser, ni me laver ni encore me nourrir à ma faim.

    J'y suis depuis un mois. Et je vais bientôt craquer.

    Les Allemands persistent et c’est dur ici : des explosions, des coups de feu... Il nous faut plus d’armes, plus de munitions tous les jours. On a déjà réquisitionné des taxis à Paris, des chevaux et des hommes.

    A l'heure où je vous écris, je suis couché dans mon lit en train de me reposer au milieu de toute cette pagaille.

    Jean Giono

     Lettre rédigée par Sarah

    À Verdun, le11 septembre 1915,

    Chère mère,

    Cela fait 1 an que je suis à la guerre. Chaque jour, environ 60 soldats meurent à cause des grenades, des fusils, des mitraillettes, des bombes... Pour communiquer dans les tranchées, nous avons des téléphones qui nous servent à dire si tout va bien. À l'heure où je t'écris, je suis dans mon lit de paille en train de réciter une chanson de désespoir. J'espère que la guerre s'arrêtera bientôt. Si je rentre, je veux te revoir vivante.

    À bientôt.

    Jean Giono

     Les élèves de la classe de CM2 ont réalisé , à leur tour,  une exposition que vous pouvez visionner sur le site de l'école en cliquant ici.

     

     

     

     

     


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