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    Visite à Saint-Marien dans l’atelier de restauration le 6 mars 2020

        

                      L'atelier de restauration de St Marien                L'atelier de restauration de St Marien 
          

     

    Nous avons été accueillis dans l’atelier de Christine Morillot* situé dans le centre historique de Sens, non loin de la rivière et à l’abri des hauts murs du Palais de Justice.   Quand nous entrons, c’est d’abord l’odeur si particulière (mélange de vernis, de solvant etc…) qui nous enveloppe. La lumière un peu pâle d’un après-midi pluvieux se déverse sur un vaste plateau de table où  sont disposés à plat plusieurs tableaux en cours de restauration. C’est là que nous découvrons notre Saint-Marien.

    Christine Morillot, tout à la fois passionnée et très professionnelle, va nous expliquer avec clarté et précision les opérations successives qu’elle va effectuer sur le tableau.

     Elle tient d’abord à nous montrer les vestiges du châssis d’origine. Il s’agit de quatre morceaux de bois complètement vermoulus et qui s’effritent en poussière sous nos doigts. Evidemment, il faut commander un châssis neuf. Et puis, le cadre. Il est probablement d’origine, peut-être un peu moins vermoulu ; sans doute, faudra-t-il le remplacer, lui aussi ?

    Enfin, nous voici invités à contempler le tableau. En réalité, il n’y a pas grand-chose à voir : l’ensemble de la couche picturale est recouverte d’un papier japon qui a pour fonction de maintenir en place les écailles et les soulèvements en toit observés lors du premier constat d’état ; Il a également pour fonction de maintenir les déchirures. C’est la première étape du processus de restauration. La toile, très grossière et lâche, a été tissée artisanalement et comporte une épaisse couture dans sa partie inférieure ; elle est recouverte d’une préparation rouge. Ces éléments permettent de dater le tableau car ce sont des techniques utilisées au 18è siècle. La toile a été déchirée par les lacérations en croix et présente des parties effilochées. Il faut donc recoller et réparer les morceaux pour reconstituer une surface homogène.

    Lorsque cette reconstitution de la toile sera terminée, il faudra procéder à un rentoilage. Christine Morillot nous explique qu’elle choisira une toile « moderne », mélange de lin et de fil synthétique reconnue pour ses qualités de souplesse et de résistance. La toile ancienne sera collée à l’aide d’une résine inerte à l’hygrométrie. Cet ensemble sera tendu sur le châssis.

    Viennent ensuite les phases de nettoyage et de reconstitution picturale. On enlève le vernis ancien. On utilise ensuite un mastic blanc pour combler les manques et c’est sur ce mastic que la restauratrice interviendra avec pinceaux et pigments pour recomposer la matière picturale. Enfin, une dernière couche de vernis recouvrira l’ensemble.

    Il est à noter qu’après chacune de ces étapes on passe un film à base de résine de dammar* pour signifier une intervention. En effet, il ne s’agit pas seulement de réparer le tableau mais de permettre aux générations futures d’identifier les interventions successives.   Entre chacune des couches de ce « mille feuilles », il faut observer une période « d’aération » plus ou moins longue, parfois plusieurs mois ; nous devrons patienter avant de retrouver notre Saint-Marien.

    Christine Morillot nous explique, pour finir,  que ce tableau présente une valeur  historique et sociologique plutôt qu’esthétique. Saint Marien était un saint local très vénéré et très populaire en Puisaye. D’ailleurs un grand tableau le représentant se trouve aussi dans l’église de Mézilles.

    Il nous reste à engager une réflexion sur la place que nous devrons lui réserver dans notre église afin que tous puissent l’admirer.

    Françoise Lelard, Secrétaire-adjointe

      *Christine Morillot est restauratrice de peinture ; elle est titulaire d’un master restauration conservation des biens culturels ; elle est agréée par les Monuments historiques et les Musées de France.

      *La résine de dammar ou gomme de dammar est une résine naturelle utilisée pour fabriquer des vernis. Elle est secrétée par un type d’arbre caractéristique des îles indonésiennes.

                                      

     

     


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    SOUSCRIPTION pour

                              la RESTAURATION DU TABLEAU « SAINT MARIEN »

     

    L’église Saint Ferréol de Saint Fargeau fait partie, comme chacun sait, de notre patrimoine commun.

    Or le tableau qui a pour sujet Saint Marien, tableau inscrit à l’Inventaire des Monuments Historiques, a grand besoin d’être restauré. 

     

    Notre association « Histoire et Patrimoine » se mobilise pour ce projet, aux côtés de la Municipalité, pour lancer une souscription auprès de la Fondation du Patrimoine afin d’aider au financement des travaux de restauration.

     

    C’est pourquoi nous nous tournons vers vous pour contribuer, par vos dons,  à sauver cette œuvre afin qu’elle reprenne sa place dans l’église.

     

    Vous trouverez ci-dessous le bulletin de souscription qui vous présente tout l’intérêt artistique de cette œuvre et vous explique quelles sont les modalités pour faire un don par chèque ou en ligne en suivant ce lien

     

    Soyez grandement remerciés  pour votre générosité qui, une fois de plus, va contribuer à maintenir la richesse du patrimoine rural de notre région.

     

                                                                           Brigitte Demay de Goustine

     

     

    Télécharger « St Marien BS tableau V3.pdf »

     

    Le tableau de St Marien - souscription -

    Le tableau de St Marien - souscription -

                               

     

     


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    Un bien modeste volatile...mais...l'attachement à le revoir au sommet du clocher signifie quelque chose qui n'a rien de folklorique...le coq appartient aux représentations villageoises...de la religion au sport en passant par l'histoire ! Ce n'est pas un aigle mais enfin, il a sa fierté...! De le revoir là-haut grâce aux couvreurs... est une autre fierté !

     

    le coq est de retour

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Une bien curieuse visite à l’église de St Fargeau

    La curiosité n’est pas toujours un vilain défaut ; au contraire, elle trouve souvent toute sa raison d’être chez ceux qui comme moi, ne cessent de s’interroger sur les secrets du passé. Quel plaisir de chercher à dénouer des énigmes ou d’essayer de comprendre ce qui se cache derrière les murs de nos édifices ! Notre église par exemple, abriterait-elle une crypte comme beaucoup d’entre nous sembleraient le supposer ou s’agirait-il plutôt d’un caveau comme d’autres le prétendent ? Eh bien la meilleure manière de le savoir serait d’y organiser une petite visite.

     

    Après avoir reçu l’accord de notre maire, Jean Joumier et celui du Père Christophe Champenois, curé de Saint-Fargeau, nous décidons qu’un petit groupe de notre association, accompagné de H. Bourgoin (diacre) se retrouverait le mardi 16 Août, dans l’église Saint-Ferréol, plus précisément devant la Chapelle seigneuriale appelée aussi la Chapelle des Seigneurs, là où se trouverait la crypte.

    Cette chapelle se situe à droite du chœur de l’église, près de l’abside. Certains historiens   attribuent à Antoine de Chabannes (1411-1488) la construction de cette abside (pour l’embellissement de l’église). La chapelle seigneuriale, elle, pourrait être attribuée à Nicolas d’Anjou (1518-1572), arrière-petit-fils d’Antoine de Chabannes,  qui l’aurait agrandie ou reconstruite. Son architecture semble postérieure à celle de l’abside. Il faut rappeler qu’Antoine de Chabannes, comte de Dammartin  s’est montré un grand bâtisseur à la fin de sa vie. On lui doit, entre autres, la reconstruction du château à partir de 1467, la fondation du chapitre en 1478 et l’Hôpital fondé en 1481.

    A l’intérieur de la chapelle, sur un pilier tronqué, on remarque une plaque de marbre noir de 40 cm environ,  probablement du XVIIIe,  sur laquelle est gravée une épitaphe à son nom mais difficile à lire:

     

    « Cy-gît Antoine de Chabannes,

    Comte de Dammartin, seigneur

    de Saint-Fergeau et du païs de puïsaie,

    chevalier de l’ordre du roy,

    grand-maître de France

    sous Louis XI, mort le 25 décembre 1488 »

     

    Son corps, lui, repose à Dammartin mais son cœur et ses entrailles furent d’abord déposés dans une châsse  près de l’entrée de l’église puis la capse (terme du vieux français désignant une caisse de plomb) aurait été insérée dans les murs de la chapelle. Malheureusement, rien ne nous a permis de la découvrir.

    C’est dans cette chapelle que les seigneurs de Saint-Fargeau assistaient aux offices. Ils y accédaient par une porte donnant sur la ruelle longeant l’église et le presbytère. On peut d’ailleurs encore en  voir une trace sur le mur, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur.

    Au XIXe siècle, de 1876 à 1881, de gros travaux de modernisation de l’église sont entrepris. Ceux-ci porteront par exemple sur le remplacement des vitraux de l’abside (22 panneaux  du XIIIe siècle se trouvent actuellement au Musée d’Art et d’Histoire de Genève) et la construction d’une voûte en brique dans la nef. C’est à cette époque d’ailleurs que le pilier tronqué aurait été refait et les murs de la chapelle seigneuriale recouverts d’un enduit caractéristique du XIXe, cachant ainsi les peintures murales que l’on distingue encore un peu sur l’un des murs. 

     

    Après nous être familiarisés avec notre environnement, nous voilà maintenant au-dessus de l’objet de notre visite : la « crypte ». Sur le sol, de lourdes dalles de pierre nous en indiquent la présence. Après avoir déplacé l’une de ces dalles (non sans difficulté), nous découvrons un escalier en briques, d’une douzaine de marches qui semble conduire sous la chapelle.  Qu’allons-nous découvrir ? L’émotion est à son comble !

    Un à un, armés de lampes électriques et d’appareils photos, nous nous glissons dans l’ouverture, descendons prudemment les marches et arrivons dans une petite salle voûtée ( Longueur : 3m55, Largeur : 3m48, hauteur : 2m15 ) dont les murs et le plafond sont entièrement recouverts de signatures et de dates. Sur le côté droit, un cercueil de métal ( 1,41m sur 0,50m) entouré de gravats, repose à même le sol. Aucune inscription. De qui s’agit-il ? Qui sont ceux qui ont laissé leur nom sur les murs et pourquoi?  Autant d’interrogations qui attisent notre curiosité. Mais maintenant une chose est sûre : il ne s’agit pas d’une crypte mais d’un caveau sépulcral.

    Nous prenons des photos et décidons de revenir, cette fois-ci accompagnés d’un spécialiste du Moyen-âge, Monsieur Stéphane Büttner.

    Chose dite, chose faite. Le 18 septembre, nous redescendons dans le caveau.  M. Büttner nous confirme qu’il s’agit bien d’un caveau et non d’une crypte et qu’il daterait certainement du XVe siècle comme ses murs de briques recouvertes d’un enduit parfaitement conservé l’attesteraient. Mais on en ignore l’architecte.

    Les écritures, elles aussi très bien conservées seraient faites pour la plupart au fusain, d’autres à l’ocre mais fragiles puisqu’elles s’effacent facilement si l’on y passe le doigt. Il est étonnant qu’elles aient été si bien conservées.

    Quant au cercueil de métal, le mystère persiste. Nous constatons par contre, que parmi toutes les signatures, beaucoup sont datées de 1740 et un nom inscrit sur toute la longueur de l’arête de la voûte attire notre attention: « Lemaigre de Saint-Maurice, Anno Domini JC 1740 ». Or, nous savons par des actes que Michel Robert Lepeltier des Forts a été inhumé dans l’église de Saint-Fargeau, en la chapelle des Seigneurs, le 16 juillet 1740 et parmi les noms cités dans ces actes, on retrouve celui de Me Lemaigre de Saint-Maurice, avocat.  Nous savons aussi que le curé doyen de l’époque était Defiguères et le bedeau Etienne Carré dont on retrouve d’ailleurs, le nom un peu partout sur les murs. Pourrait-on en déduire que ce serait Lepeltier des Forts qui reposerait dans ce caveau ?

    Parmi les autres écritures, certaines sont plus anciennes (1653, 1687) mais sans noms déchiffrables, d’autres plus récentes et plus nettes comme « Joseph Gautier horloger 1814 », « Construction du calvaire 1849 », « Jean Lavaud 1945 », « Gogin 1945 », etc. Pour ces deux derniers noms, pourrait-il s’agir de deux résistants et que ce caveau aurait servi de cache pendant la guerre ? Y aurait-il un lien avec  le doyen Voury  dénoncé et déporté ?

    Mais pourquoi toutes ces signatures ? Que faisaient toutes ces personnes dans ce caveau ? Y aurait-il eu d’autres personnes inhumées ici ? Qui étaient-elles et que sont devenues leurs sépultures ?   Autant de questions qui nous poussent à aller plus loin dans nos recherches. Qui sait ? Un jour peut-être, aurons-nous la réponse à nos questions !

     

    Mais pour terminer, il n’y aurait pas de meilleure conclusion que celle de Suzanne et René Pélissier dans leur travail si bien documenté sur les vitraux de l’église : «  Nous déplorons de ne plus pouvoir admirer en Puisaye ces vitraux dont Victor Petit soulignait ‘toute la richesse de ton et toute l’énergie décorative’. Mais cela nous permet d’alerter tous ceux qui entreprennent des restaurations de notre patrimoine public ou privé. Nous leur disons : ne vous pressez jamais ; réfléchissez ; sachez comprendre si vous cédez à la mode d’un moment ; demandez l’avis de ceux qui ont la charge de préserver ce patrimoine – Nous voyons encore, hélas, de nos jours, trop d’imprudents qui ne respectent pas ces simples principes -  Vous éviterez à vous même ou à vos descendants bien des regrets. »

     

     

    Françoise van Zon-Bourgeois

     

     

    Sources consultées :

    « Histoire de la ville et du Comté de Saint-Fargeau », M. Déy, 1856

    « Recherches historiques sur la Puisaye et leurs seigneurs de la maison de Bar », Dr P. De Smyttère, 1869.

    « L’ancienne vitrerie du XIIIe siècle de l’église de Saint-Fargeau », Suzanne et René Pélissier, 1980  (Article paru dans le Tome 112 du BSSY).

    « En Puisaye, Saint-Fargeau, Mademoiselle et son château », Marguerite Bourgoin, 1954.

    « Acte d’inhumation de Lepeltier des Forts, 16 juillet 1740 », Etat civil St-Fargeau, BMS 1738, p.60 (archivesenligne.yonne-archives.fr)

     

    Visite du caveau de l' église  Visite du caveau de l' église  Visite du caveau de l' église

     

    Visite du caveau de l' église

     

    Visite du caveau de l' église  Visite du caveau de l' église  Visite du caveau de l' église

     


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    Le chantier est  relancé en ce début d’année et nous allons suivre avec attention la restauration  du clocher, jusqu’à la remise en place du «coq ».

    Parallèlement la souscription continue et suit l’évolution du chantier ; le coût des  travaux est important et nous continuons à soutenir cette souscription. Retrouvez la en cliquant sur ce lien:  Fondation du Patrimoine

    J.Marie Vernhes, a fixé sur des photos superbes « l’emballage » de notre clocher par des échafaudages :

    C'est le tour de CLOCHER

     

     

     

     

     


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    TRAVAUX DE RESTAURATION DE L’EGLISE (1ère tranche)

    14 574.19 € …

    C’est le montant des dons recueillis en 2015.

    A ce montant, la Fondation du Patrimoine devrait abonder pour une somme de 5 000 €

    Soit un total de 20 000 € qui revient à la ville pour le financement des travaux.

     

    A titre d’information, nous vous donnons quelques statistiques

     

    Répartition des montants :

    1 x 10 €                                                4 x 150 €                             1 x   600 €

    2 x 20 €                                                9 x 200 €                              2 x 1 000 €

    1 x 45 €                                                1 x 300 €                              1 x 2 000 €

    12 x 50 €                                              1 x 400 €                              1 x 3 000 €

    9 x 100 €                                              4 x 500 €

    Et un don en nature du Crédit agricole de 279,19 € (impression de documents)

    Soit 50 dons enregistrés (deux donateurs ont fait deux dons, deux donateurs sont anonymes)

     

    ORIGINE DE RÉSIDENCE DES 46 DONATEURS

    SAINT-FARGEAU                             22

    PUISAYE                                              7

    RÉSIDENTS SECONDAIRES           8

    ILE DE FRANCE                                 7

    FRANCE                                              2

     

    Nous pouvons apprécier, pour cette première année, l’engagement des habitants de Saint-Fargeau et de la Puisaye à soutenir la sauvegarde de notre patrimoine. Merci à tous.

    Les travaux continuent en 2016 et par conséquent notre action de promotion va se poursuivre.      N’hésitez pas à en parler autour de vous afin que nous mobilisions le maximum d’énergies autour de ce projet.     

     

          


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    Restauration de L’EGLISE ST FERREOL : Où en sommes-nous ?


    Le 20 Novembre dernier, lors d’une réception en Mairie, le Crédit Agricole à travers sa fondation « Agir en Champagne-Bourgogne » remettait officiellement un chèque de 3 000 € contribuant ainsi à la souscription nationale lancée pour aider au financement des travaux de restauration.


    Un bon nombre de nos adhérents avaient tenu à être présents pour soutenir l’action de promotion dans laquelle s’est investie avec conviction notre Association.


    Etaient également présents : M. Joumier, Maire de Saint-Fargeau, M. Boisard, Maire de Saint Privé, M. Saulnier Arrighi, Président de la Communauté de Communes, les élus de notre ville, les représentants de la Caisse locale du Crédit Agricole en particulier : le Président Martial Hermier, le Vice-Président, Christophe Piré, le nouveau Directeur de l’agence et le personnel.


    M. Guy Bedel, délégué régional pour la Fondation du Patrimoine, était personnellement présent pour rappeler les actions engagées en faveur du patrimoine.


    Lors des différentes interventions, l’accent a été mis sur la nécessité de travailler en commun à la sauvegarde, la mise en valeur de notre patrimoine, témoin de notre histoire.


    Pour cette première tranche, notre association s’est fixée comme objectif d’atteindre en 2015 un total de dons de 15 000 €. La Fondation du Patrimoine s’étant engagée à abonder ces dons pour un montant de 5 000 €, ce serait alors une participation de 20 000 € que nous apporterions pour cette première année au financement de la restauration de l’église. Nous en sommes à près de 13 000 € enregistrés. Il nous reste donc un effort à faire d’un peu plus de 2 000 €…

    Si vous souhaitez y participer,                                                                                                                                vous trouverez tous les renseignements sur le site de la Fondation du Patrimoine


                                                      Merci à l’avance,
                                                                        Nadège Vallet

     

     

     

     

     

     


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    Le dimanche 28 juin 2015, était officiellement lancée la souscription publique pour aider au financement des travaux de restauration de l’église.

    Le 12 Aout, la chaîne de télévision FR3 est venue filmer notre église et a interviewé deux représentants de notre association ainsi qu’un couple de visiteurs anglais. C’est aux nouvelles de la soirée du 13 août que vous avez peut-être pu découvrir cette action de promotion

     

    LE POINT SUR LES TRAVAUX

    La première tranche de travaux s’est achevée en Juillet. Dès l’automne, c’est le clocher qui va bénéficier d’importants travaux de restauration (charpente et couverture). La population locale attend que le « coq » soit replacé…

    La fin de l’année approche… Pour ceux d’entre vous qui voudraient participer par un don  à cette souscription tout en bénéficiant de réduction sur les impôts 2015, le moment est venu. N’hésitez-pas à rejoindre les personnes qui ont déjà contribué au financement de ces travaux en cliquant sur :

    www.fondation-patrimoine.org/31682

     

    Restauration du clocher

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Le dimanche 28 juin 2015, en présence de nombreux élus, des adhérents de notre association, des Représentants de l’Église, des représentants d’associations et du public, M. le Maire Jean Joumier, entouré de Nadège Vallet, Présidente de notre Association et de Guy Bedel Délégué régional de la Fondation du Patrimoine), a présenté officiellement la souscription nationale lancée pour aider au financement des travaux de restauration de l’église.


     M. le Maire a communiqué les informations relatives à la nature des travaux engagés et qui se déroulent par tranche (la première étant pratiquement achevée), au coût que cela représente pour la Commune (devis de plus de 1.200.000 €) et indiqué les financements attendus de l’Etat, du Département. M. le Maire rappelle que l’ancien Sénateur Pierre Bordier, présent à cette cérémonie, a pris précédemment l’engagement d’aider la Commune, à partir de sa réserve parlementaire, à hauteur de 7 % du montant des travaux.


     Nadège Vallet présente l’association « Histoire et Patrimoine de Saint-Fargeau », créée voilà bientôt deux ans, son objet « préserver aujourd’hui l ‘avenir », ses objectifs en matière de connaissance et de sauvegarde de l’histoire et du patrimoine de Saint-Fargeau. Elle met l’accent sur les richesses patrimoniales de notre ville et tout particulièrement l’église qui fait partie de notre paysage historique depuis le 11ème siècle. L’engagement de l’association est total pour intéresser, faire adhérer le maximum de personnes, à la découverte, à la connaissance et à la sauvegarde du patrimoine et donc de l’identité de notre ville.


     Yves Rousselet, Vice-Président (et par ailleurs Président du « Puisayen ») donne lecture de la lettre que l’Académicien Jean d’Ormesson (Président d’honneur du Puisayen ») a bien voulu lui adresser pour apporter son appui, son parrainage, à la sauvegarder notre Église, dont l’histoire se mêle certainement à celle du château.


     Enfin, Guy Bedel a présenté l’action de la Fondation du Patrimoine, tant auprès de partenaires privés que de partenaires publics. Il a expliqué que la démarche de sauvegarde du patrimoine pouvait donner lieu à des déductions fiscales et participait activement au maintien des métiers d’art. Il a bien entendu appelé l’assistance à participer à cette souscription.


     Après ces interventions, est venu le temps du dialogue : les uns et les autres ont pris le temps de faire connaissance, d’échanger des informations, de prendre connaissance du « bon de souscription », de se donner rendez-vous…

    Cérémonie du 28 juin 2015 en Mairie

     

     

     

     

     

     

     


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    RESTAURATION DES CHARPENTES ET DES COUVERTURES DE L’ÉGLISE SAINT FERREOL :

    Comme annoncé précédemment, les travaux de restauration décidés par la Commune sont à présent lancés. La Fondation du Patrimoine soutient cette restauration de patrimoine public et lance une souscription ouverte à tous, particuliers, entreprises, associations.

    Notre Association est associée à cette souscription et en assure la promotion. L’Académicien Jean d’Ormesson soutient personnellement cette restauration.

    Nous vous invitons à vous y associer, à nos côtés. Pour ce faire, vous découvrirez le bon de souscription en allant sur le site de la Fondation du patrimoine .

    Ainsi vous participerez activement à la sauvegarde de notre patrimoine commun, au maintien des métiers donc des emplois liés au patrimoine, à la transmission des savoir-faire. En contrepartie, vous pourrez bénéficier, suivant votre situation, d’une déduction fiscale.

    N’hésitez pas à partager ces informations, à intéresser vos amis, vos relations professionnelles, au patrimoine de nos villes et villages. Nous comptons sur vous pour faire connaître cette souscription.

                       

               (  cliquer sur les images pour les agrandir)

     

     Lancement de la Souscription pour l' église

     Lancement de la Souscription pour l' église

     

     


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