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    Le dimanche 15 mai 2016, notre association avait tenu a être présente sur cette foire. Malgré un temps frais, notre équipe a préparé et installé  avec enthousiasme  les panneaux présentant notre association, ses objectifs, ses projets. Les photos ci-dessous en sont les témoins s’il en était besoin.
    Nous apprécions toujours les moments de rencontre avec les visiteurs qu’ils soient  Fargeaulais, Poyaudins ou qu’ils viennent d’ailleurs. Ces échanges nous aident à progresser dans nos recherches et nous enrichissent mutuellement.


     

    La foir'geaulaise 2016

     

                                                                                                             A bientôt 

     

     

     

     

     


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    Nous avons aimé le livre écrit récemment par Florence Frigola-Wattinne 

    « Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau » premier martyr de la Révolution.

    L’auteure de cet ouvrage historique est la descendante de Jacques Nicolas Lacour, régisseur des terres de St Fargeau à cette époque.

    Vous pourrez vous procurer ce livre, si vous le voulez,  à la libraire de St Fargeau.

     

    un livre: "Louis-Michel Lepeletier de St Fargeau"

     

     

     

     

     


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    19èmes JOURNÉES NATIONALES DU PATRIMOINE DE PAYS ET DES MOULINS

    Sur le thème « MATÉRIAUX ET SAVOIR-FAIRE »

    Ces 18 et 19 Juin, notre association vous a invités à assister à la conférence animée par Stéphane Büttner, Archéologue-géologue au Centre d’ Etudes Médiévales d’Auxerre.

    A l’aide de photos, notre conférencier nous a plongés, en premier lieu, dans notre « sol » en nous présentant l’archéologie des matériaux de construction. La Puisaye, du point de vue géologique, est davantage tournée sur le bassin parisien.

    Nous trouvons donc, sous nos pieds, à portée de main :

    • la pierre : « la pierre de fer », le grès ferrugineux, qui est un « marqueur de territoire en Puisaye » et tout spécialement sur Saint Fargeau. On le travaille à l’aide de pic, de burin, de peigne à grès, le travail est très dur. Aussi, pour la décoration, sur les parties hautes des monuments, la pierre blanche calcaire (principalement de Forterre) plus tendre et plus facile à travailler, (par exemple la rosace de l’église) est utilisée. A noter que le grès ferrugineux, employé dans les parties basses des constructions, « tue » l’humidité et se trouve donc être un matériau très intéressant.
    • le silex bien présent dans les constructions anciennes.
    • l’argile qui sert à fabriquer les briques et les tuiles (les tuileries étaient nombreuses dans notre région) (Notre association aura l’occasion d’en faire état lors de notre expo sur les lieux-dits)
      • Les briques sont utilisées massivement du 15 au 20ème siècle (château de St Fargeau, parties plus récentes de notre église).
      • Les tuiles : Le gabarit d’origine les rendaient difficiles à manipuler. C’est la raison pour laquelle les  tuiles sont ensuite passées à un format plus réduit. 
    • Le bois de nos forêts (utilisé pour nos charpentes et les maisons en pans de bois).
    • sans oublier les « liants » à partir du sable, de la paille : le torchis largement utilisé dans les maisons en pans de bois encore nombreuses dans notre ville.

    A noter que le « marché » de l’époque (12- 13èmes siècles)  poussait à l’utilisation des « pierres de Paris » moins chères pour les monuments de l’Yonne. Puis à partir des 14-15èmes siècles, la « pierre de Bourgogne » est redevenue plus  « compétitive » et  a été ensuite largement utilisée jusqu’à Paris.

    Cette conférence, trop brièvement résumée ci-dessus, s’est poursuivie « dans la rue » où nous avons pu procéder à un « exercice appliqué » par le repérage des différents matériaux utilisés au cours des derniers siècles pour la construction de nos maisons,  de notre église et du château. Des questions, des réponses, des échanges ont agrémenté ces après-midi qui, je crois, ont retenu l’attention des 90 personnes qui y ont participé.

    Ainsi que l’a exprimé une participante, « je ne resterai plus indifférente aux pierres ferrugineuses que je croiserai sur ma route », l’objectif de ces Journées est de nous inviter à regarder et à mieux connaitre  les richesses de notre patrimoine local.

    Merci à Stéphane Büttner pour le temps qu’il nous a consacré bénévolement pendant ces deux journées, pour la qualité de son intervention, pour l’échange sympathique et fructueux qui s’en est suivi. Merci également à  J.Marie Vernhes, passionné de patrimoine, qui avec  Stéphane Büttner nous a fait faire un « tour de ville ». Merci également aux Membres de l’association qui ont apporté leurs concours à la préparation de cette manifestation.

    compte rendu : Journées du Patrimoine - 18 et 19 juin 2016 -

     

     

     

     

     

     

     


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    Le 12 JUIN 2016 : L’EXPOSITION A SEPTFONDS «  LES SIAMOISES EDMEE  et JEANNE …

     

    Environ 150 personnes ont fréquenté l’expo dimanche malgré un  temps défavorable  en début de matinée :  Septfonds retrouvait alors presque le déluge destructeur de récoltes et responsable de la famine de 1650/51 ! Heureusement, le temps s’est arrangé en fin de matinée attirant ainsi les promeneurs.

    Le sujet était difficile, avec la dureté du vécu de cette situation, avec ses implications familiales, sociologiques, juridiques, religieuses, médicales, astrologiques, théologiques… sans omettre les prémices de la presse (affiche et sa brochure).

    Le niveau d’intérêt pour le résultat de cette recherche a été très bon avec un dialogue permanent de qualité… toutes les plaquettes éditées ont été emportées…

    C’était un défi à divers niveaux… il semble que ce soit réussi.

    Grand merci à toutes les personnes internes ou externes à « Histoire et Patrimoine » qui ont apporté, de près ou de loin, leurs concours à la réalisation de cette étude et de sa présentation.

    Merci également à Lucien Mazé de nous avoir accueillis dans la salle de la Mairie. Malgré un temps  mitigé, l’ambiance a été chaleureuse pour cette fête 2016.

                                                                                  Michel Descamps

     

     Franc succès à Septfonds  Franc succès à Septfonds

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Franc succès à Septfonds      Franc succès à Septfonds


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    Michel Descamps vous donne rendez-vous

    à la Mairie de Septfonds le 12 juin 2016

    pour la présentation des documents.

     

     Expo le 12 juin à Septfonds

     

     

     

     

     

     

     


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  • septfonds....

    Que reste-il aujourd’hui de cet évènement terrible de 1649 pour la famille MASSON de SEPTFONDS… ?

    Ceux qui avaient rédigé les procès verbaux l’avaient fait car ils estimaient que ce prodige épouvantable était digne de s’inscrire dans l’HISTOIRE….et il fut publié à Paris dans un journal des Frondeurs puis  dans le petit livre du Docteur Paul DUBE, médecin de Montargis, paru en 1650.

     

    Les recherches de 2016 sur cette naissance à peu près oubliée  à Septfonds et à Saint-Fargeau ont permis à l’Association Histoire et Patrimoine d’actualiser  et de reprendre le fil de cette tragédie, en privilégiant plus particulièrement l’aspect « mémoire des gens d’ici »….la famille, les villageois, les représentants de la Loi, les religieux, les médecins face à une naissance monstrueuse et inexpliquée….comment ont-ils vécu cela, comment ont-ils réagi dans leur contexte de mauvaises récoltes, de misère, de famine et de guerre…. ?

    « HISTOIRE et PATRIMOINE » a retrouvé les lieux de vie de cette famille ainsi que le récit du calvaire qui a duré trois semaines  de Pascale CHERRIER, la mère,  jusqu’au décès des jumelles …..l’effondrement du père, Edme MASSON………le rêve extravagant……les villageois horrifiés qui défilent en foule, épuisant la famille et qui, s’ils le peuvent, remettent de l’argent pour aider un peu… et puis les rumeurs qui courent la campagne et qui n’épargnent pas la mère déjà si  éprouvée….les premiers jours de vie d’ EDMEE et de JEANNE : le manque de lait, l’ulcère au nombril…le baptême par le Père FRANCOPA, curé de Septfonds, avec deux marraines et deux parrains…le médecin et le prêtre estiment être en présence de deux âmes…..Les deux visites faites d’observations minutieuses  du Docteur Paul Dubé  qui supplie les parents de renoncer à la folie d’un voyage à Paris où ils pensent trouver le nécessaire…….

    Edmée et Jeanne appartiennent à notre histoire locale et nationale mais leur brève vie a une autre dimension par la façon dont  la médecine, l’Eglise et la Justice ont traité cet évènement…du fond d’un petit village de Puisaye a émergé un autre regard sur le « merveilleux », une autre manière d’être médecin ou d’exercer la Loi….Ce fait extraordinaire, ainsi abordé et traité, le place aux aurores de notre culture actuelle, tel un point de départ de la connaissance moderne.

    Ainsi, EDMEE et JEANNE se révèlent-elles d’une toute autre importance que le simple fait divers, importance culturelle que le Docteur Wes Williams de l’Université d’Oxford souligne dans un ouvrage récent ( Monsters and their meanings in early Modern Culture).

    Edmée et Jeanne se sont effectivement et définitivement  inscrites dans l’Histoire….. grâce au vicaire BARBIER de Mézilles et au Docteur Paul Dubé.

     

    Michel Descamps

     

     

     


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    Tout est-il mystérieux dans le bois des MALCOURONNES ?

    L’origine de ce patronyme normand est issu d’un surnom péjoratif « male queronne » du haut moyen âge…

    lors d’une bataille, en 1047, le roi de France Henri 1er fut désarçonné… l’endroit de sa chute fut appelé « la mal couronne »………

    En 1099, une chanson satirique normande, composée lors de la première croisade à Jérusalem, évoque un certain chapelain Arnould MALCOURONNE c'est-à-dire le « mal tonsuré » car ses mœurs laissaient à désirer… l’expression « tant de martyrs mal couronnés » se rencontre chez les premiers chrétiens….

    1316…coupe de bois de Jeanne de Toucy à Malcouronne.

    Un parchemin de 1537 cite le « bois de Malcouronne »…

    Nous ne savons toujours pas qui était ce Malcouronne propriétaire de cette parcelle que l’on a crue mal fréquentée en ces temps reculés….

    le bois de la Bête, un loup, un démon ?... 

    l’étang des Dames, des dames blanches, des fées…

    le bois des Châteaux, un secteur d’enceintes fossoyées avec la Genetière, lieu hanté……

    Une charmante chaumière que cette ESCRIGNELLE au bord d’un étang…

    Qu’en est-il, dans ce registre, des bois brûlés ?...de l’étang malade…

    Quant aux « pétilleries » des lutins farceurs… elles rendraient ce bois de Malcouronne moins inquiétant !

     

    (extraits du dossier des lieux-dits de St Fargeau) 

     

                                                                                     Michel Descamps

     

     


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    LES  19èmes  JOURNÉES DU PATRIMOINE DE PAYS ET DES MOULINS

     

    A Saint-Fargeau, les 18 et 19 Juin 2016 à 15 heures, notre Association  vous invite  à assister  à la conférence qui sera donnée par Stéphane BUTTNER, Archéologue-Géologue au Centre d’ Etudes Médiévales d’Auxerre sur le thème :

     

    « MATÉRIAUX ET SAVOIR-FAIRE DANS LE BÂTI ANCIEN DE SAINT FARGEAU EN PUISAYE »

     

    Cette conférence sera suivie dune visite dans la ville : nous aurons ainsi l’occasion d’observer attentivement, sous la conduite de notre conférencier et guide, les  matériaux issus de notre territoire et les savoir-faire des artisans qui les ont façonnés depuis le Moyen-Age  pour bâtir notre ville, édifices ou maisons modestes,  et  lui donner son identité.

     

     le programme 2016

     

     

     


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    Le DOCUMENT D’URBANISME : AVAP

     « Aire de Valorisation de l’Architecture et du Patrimoine »

    Ø     Définition de l’architecture (article 1er de la loi du 03.03.1977 sur l’architecture)

    « L’Architecture est une expression de la culture : la création architecturale, la qualité des constructions, leur insertion harmonieuse dans le milieu environnant, le respect des paysages naturels ou urbains ainsi que du patrimoine sont d’intérêt public. »

    Ø     Loi du 12.07.2010 portant engagement national pour l’environnement dite Grenelle II :

    « Les AVAP ou Aires de Valorisation de l’Architecture et du Patrimoine »peuvent être créées sur des quartiers, des espaces bâtis, des sites non bâtis ou des paysage, situés autour des monuments historiques ou non, pour des motifs d’intérêt culturel, architectural, urbain, paysager, historique ou archéologique. Elles ont pour objet la mise en valeur du patrimoine bâti et des espaces dans le respect du développement durable ».

    C’est un document d’urbanisme qui  s’intègre dans le PLUI et  est donc établi à l’initiative de la Communauté de Communes. Il s’agit d’une servitude d’utilité publique dont l’objet est de garantir la qualité du cadre de vie et plus précisément la pérennité et la mise en valeur d’un patrimoine dont les intérêts s’expriment de multiples manières. Un « diagnostic architectural, patrimonial et environnemental » est établi : il s’agit d’une  synthèse dégageant des enjeux et des objectifs croisés ainsi que les mesures en découlant.

    Pour plus d’informations consulter le site à l’adresse : « AVAP »

     

     

     

     

     

     


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    LE LABEL « Les Petites Cités de Caractère »

    « Le concept de « Petites Cités de Caractère »  est né au milieu des années 70 pour valoriser des communes atypiques à la fois rurales par leur implantation, leur population limitée, et urbaines par leur histoire et leur patrimoine.  Ces villes, autrefois centres administratifs, politiques, religieux, commerciaux, militaires …ont souvent vu leurs fonctions urbaines se réduire après les révolutions administratives et industrielles de la France. Elles ont perdu une grande partie de leurs fonctions urbaines et se sont retrouvées sans la population et les moyens financiers pour entretenir cet héritage.

    Le projet des Petites Cités de Caractère est de fédérer dans ces communes les différents acteurs autour d’un objectif : la sauvegarde du patrimoine comme levier de développement des territoires. L’action du réseau Petites Cités de Caractère est d’abord d’accompagner des élus qui souhaitent concilier le développement de leur commune dans le respect du patrimoine.

    Les Petites Cités de Caractère mettent en vedette leurs spécificités. Elles valorisent des formes alternatives et personnalisées d’accueil, tout en contribuant à la dynamique du réseau. Toutes se donnent pour missions de sauvegarder, restaurer, entretenir leur patrimoine, de le mettre en valeur, l’animer et le promouvoir auprès des habitants et des visiteurs afin de participer au développement économique des territoires et  faire de la marque Petites Cités de Caractère une marque touristique de qualité et attractive »

    Pour plus d’informations consulter le site " Petites Cités de caractère "

     

     

     

     

     


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