• septfonds....

    Que reste-il aujourd’hui de cet évènement terrible de 1649 pour la famille MASSON de SEPTFONDS… ?

    Ceux qui avaient rédigé les procès verbaux l’avaient fait car ils estimaient que ce prodige épouvantable était digne de s’inscrire dans l’HISTOIRE….et il fut publié à Paris dans un journal des Frondeurs puis  dans le petit livre du Docteur Paul DUBE, médecin de Montargis, paru en 1650.

     

    Les recherches de 2016 sur cette naissance à peu près oubliée  à Septfonds et à Saint-Fargeau ont permis à l’Association Histoire et Patrimoine d’actualiser  et de reprendre le fil de cette tragédie, en privilégiant plus particulièrement l’aspect « mémoire des gens d’ici »….la famille, les villageois, les représentants de la Loi, les religieux, les médecins face à une naissance monstrueuse et inexpliquée….comment ont-ils vécu cela, comment ont-ils réagi dans leur contexte de mauvaises récoltes, de misère, de famine et de guerre…. ?

    « HISTOIRE et PATRIMOINE » a retrouvé les lieux de vie de cette famille ainsi que le récit du calvaire qui a duré trois semaines  de Pascale CHERRIER, la mère,  jusqu’au décès des jumelles …..l’effondrement du père, Edme MASSON………le rêve extravagant……les villageois horrifiés qui défilent en foule, épuisant la famille et qui, s’ils le peuvent, remettent de l’argent pour aider un peu… et puis les rumeurs qui courent la campagne et qui n’épargnent pas la mère déjà si  éprouvée….les premiers jours de vie d’ EDMEE et de JEANNE : le manque de lait, l’ulcère au nombril…le baptême par le Père FRANCOPA, curé de Septfonds, avec deux marraines et deux parrains…le médecin et le prêtre estiment être en présence de deux âmes…..Les deux visites faites d’observations minutieuses  du Docteur Paul Dubé  qui supplie les parents de renoncer à la folie d’un voyage à Paris où ils pensent trouver le nécessaire…….

    Edmée et Jeanne appartiennent à notre histoire locale et nationale mais leur brève vie a une autre dimension par la façon dont  la médecine, l’Eglise et la Justice ont traité cet évènement…du fond d’un petit village de Puisaye a émergé un autre regard sur le « merveilleux », une autre manière d’être médecin ou d’exercer la Loi….Ce fait extraordinaire, ainsi abordé et traité, le place aux aurores de notre culture actuelle, tel un point de départ de la connaissance moderne.

    Ainsi, EDMEE et JEANNE se révèlent-elles d’une toute autre importance que le simple fait divers, importance culturelle que le Docteur Wes Williams de l’Université d’Oxford souligne dans un ouvrage récent ( Monsters and their meanings in early Modern Culture).

    Edmée et Jeanne se sont effectivement et définitivement  inscrites dans l’Histoire….. grâce au vicaire BARBIER de Mézilles et au Docteur Paul Dubé.

     

    Michel Descamps

     

     

     


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    Après la collecte organisée en 2013-2014 sur la période 14-18 (qui doit se poursuivre pendant tout le temps de la commémoration du centenaire de cette Grande Guerre), le Conseil d’administration a décidé de faire, dès cette année 2015 et suivantes, des recherches en priorité sur :

    Les écoles et écoliers,

    Les commerces et plus largement les activités artisanales, industrielles,

    Les lieux-dits et les rues

     


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  • Travaux de recherche pour reconstituer la mémoire de St Fargeau :

    Nous allons poursuivre ces travaux :

                 - Archives privées (recueil de témoignages oraux ou écrits auprès des habitants)

    Les témoignages écrits des Fargeaulais sont rares : il est à priori difficile de savoir ce que firent, ressentirent ou vécurent les témoins du vingtième siècle. Seules les archives du Puisayen nous sont d‘un grand secours. Or, ces témoins sont encore vivants ! Profitons de leur expérience qui constitue, pour les historiens, un véritable trésor.

    Les archives orales sont nécessaires car les témoins prennent rarement la plume pour parler de la vie quotidienne : Pour beaucoup, il est plus facile de parler que d’écrire. Les récits relatifs à des évènements, à des métiers, à des pratiques risquent, si nous ne prenons pas la peine de les recueillir, de jamais voir le jour. Il apparaît urgent et nécessaire de collecter les souvenirs des celles et ceux qui ont habité ou habitent encore à St Fargeau.

     

    La collecte des témoignages oraux poursuit trois objectifs :

    • Contribuer à former une mémoire collective
    • Acquérir une meilleure connaissance des évènements
    • Mettre ces archives à la disposition des chercheurs ou historiens

     Vous êtes intéressé ? Contactez l’un des Membres de l’association pour plus de renseignements.

                

                           Travaux de recherche 

     

     

                      - Consultation des archives publiques

    Les archives publiques en ligne sont précieuses :

    Les Archives départementales de l’Yonne en ligne : www.yonne-archives.fr :

    Vous pouvez consulter le cadastre napoléonien, le recensement de la population et les registres d’état civil de plus d’un siècle, registres paroissiaux, etc..

    La BNF et la numérisation de ses fonds sur Gallica : Gallica.fr

    Vous pourrez prendre connaissance en particulier des bulletins de la Société des Sciences Historiques et Naturelles de l’Yonne et des Annuaires Historiques de l’Yonne.

    La base de données Mérimée sur le portail « Architecture et patrimoine » : www.culture.gouv.fr/culture/inventaire/patrimoine

    Vous avez accès en ligne, commune par commune, aux dossiers de classement suite à l’inventaire dressé au titre des Monuments Historiques.

    Enfin, Géoportail : www.geoportail.gouv.fr

    Vous y trouverez, toujours en ligne, le cadastre actuel, la carte de Cassini, la carte d’état-major de 1860.

                              


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