Un PARC peut en cacher un autre...en 1316, en quoi un parc pouvait-il être utile à la population ?

LE PARC       lieu-dit de Saint-Fargeau

Maison de garde

Etymologie :

Au Moyen-Age, la « chasse à la haie » est très à la mode…l’on construit au milieu des bois de vastes enceintes (*) de branches ou de palissades (pailiz) dans lesquelles l’on fait entrer le gibier ainsi piégé, ainsi parqué dans ces enclos appelés PARCS. (*)

(*) 1377 – Champignelles : le  « bois du Parc ».

1485 – St Fargeau : le « bois du Parc de Toucheveau ».

(TOUCHE = petit bois de haute futaie - 15^ème siècle -

« Lez une touche du bois haulte, belle et plaisante… » Rabelais )

Entre Mézilles et Toucy : bois des « grandes enceintes ».

A St Fargeau : PARC DU BOIS DE MONTREAL.

AU FIL DU TEMPS :

1316 – Les pailiz de TOUCHEVEAUL.

1485 – Le PARC de TOUCHEVEAU.

1858 – Le PARC, maison de garde.

1316…Jeanne de Toucy procède à une importante vente de bois

« De XXIIII erpans et ung quartier dou boys dedans les « PAILLIZ de TOUCHEVAUL », vandu à Guillaume Vequot, demeure ung payemant de VI lives et XV deniers à payer au landiz l’an de IIIe et XVI.

Localisation :

Parcelle de bois au sud-ouest du Talon en dehors du parc du château. Ainsi que l’étang du Parc (se prononce PAR) proche de la Soulinasse s’écoulant dans le ru du parc qui rejoint la rigole des chèvres par l’étang de l’Atrée (ou la Trée) après avoir reçu les eaux de l’étang des Cois (de St Martin).

Note :

Cette vente de bois de 1316 a fourni des informations linguistiques sur MALCOURONNES ( Male Querone) , sur BREUIL-AMBERT (Bruil Erbert) et sur LE PARC (Pailliz de Touchevaul).

A paraître...

• les lieux-dits évoquant la chasse...reflets de l'âme du terroir

• BREUIL AMBERT...chasse royale  et curiosités linguistiques
  

                                                                                                 Michel Descamps